2ÈME CHAMPIONNAT NATIONAL DE PÊCHE AU LEURRES

2ᵉ championnat national de pêche aux leurres



‼️ Attention ‼️

Le Championnat est reporté au 8,9 et 10 septembre


Suite aux mauvaises conditions météorologiques annoncées pour ce week-end le Fishing Club a décidé de reporter l’évènement au 8, 9 et 10 septembre.

 

Amis pêcheurs. Nous y sommes ! La fin des inscriptions approche !!

Ne perdez plus une seconde, remplissez votre dossier d’inscription et faite nous le parvenir dans les plus brefs délais. Soyez les premiers à participer à cet événement National !! Cette grande Manifestation est actée ! 3 jours de fête !, ensemble autour d’une même passion !

cLIQUER POUR TELECHARGER LES DOCUMENTS

Cerfa remplaçant une attestation médicale si moins de 3 ans.

2ème journée “découverte du patrimoine Saint Louisien”

Le Port st Louis Fishing Club Un Club Engagé! 💪

Lundi 11 et Mardi 12 juillet , le Port St Louis Fishing Club a organisé 2 jours “découverte du patrimoine Saint Louisien” pour un groupe de jeunes de l’ ITEP de Alès Cevennes.
Ces jeunes, considérés “en difficulté” ont pu profiter de notre culture, nos coutumes et partager des valeurs simples et sincères de la vie. Cela a été l’occasion de les sortir de leur routine, d’oublier l’espace d’un instant leurs soucis en se reconnectant avec la nature.
Découverte d’un monde encore “sauvage”, ou les choses les plus simples prennent toutes leur importance.
Nous leur avons permis de découvrir une faune et une flore sauvages et fragiles à la fois, de créer par différentes activités une véritable cohésion de groupe ou des valeurs comme l’entraide et le partage sont les maîtres mots.
Une expérience enrichissante pour tous.👍
Merci aux “éduc spé” , pour leur confiance et pour nous avoir permis de réaliser communément ce projet. 🙏
Amandine, Gena, Cedric, Laurie. 👍
Un grand merci à nos bénévoles, sans qui nous n’aurions pu organiser cela. 🙏💪
– Damien Rollin :
Moniteur guide de pêche. BPJEPS
“ROLLIN REVOLUTION FISH “, pour sa participation, son engouement, sa pédagogie et son engagement dans cette tâche🙏
– Florent Arnoux :
Moniteur fédéral FFPM fishing club
Pour son aide, sa disponibilité et son accompagnement durant tout le séjour .🙏
Fanny et Alex 🙏😘 merci pour votre gentillesse.
Enfin merci, aux adolescents, un groupe super sympa, intéressé et à l’écoute qui ont su relever cette expérience avec Brio ! 👏👏👏
Nous sommes convaincus qu’ils en garderont un souvenir qui restera gravé dans leur mémoire. 👍

Ce Samedi 09 juillet, le Port St Louis Fishing Club, organisait sa CONVIVIALE!

Ce Samedi 09 juillet, le Port St Louis Fishing Club, organisait sa CONVIVIALE!

Devenue plus qu’une tradition, cette fête emblématique au sein du Club nous permet de partager un grand moment de détente et de convivialité avec nos adhérents, nos amis, nos femmes, nos enfants, bref tous ceux qui nous supportent toute l’année, nous et notre passion pour la pêche ! 😅🎣😂
C’est le moment de se retrouver telle une véritable “famille” grande et unie, et de décompresser un bon coup avant de rentrer à nouveau dans le vif du sujet :
LA PÊCHE .🎣😂👍🎉
Plage, musique, apéritifs, moules marinières, sports nautiques etc…
Rigolade et Régalade ! 🎉👏👏👍
Un grand merci à vous tous !🙏
Par votre présence, votre gentillesse et votre joie de vivre, vous faites chaque année de cet événement un grand moment de bonheur !

Port St Louis Fishing Club toujours engagé pour notre environnement !

le club engagé pour l'environnement

Chaque année, le Port St Louis Fishing Club organise des actions de nettoyage afin de préserver notre environnement et suivre l’évolution et l’impact de nos actions écologiques sur notre territoire.
Ce samedi 14 mai, c’est à la plage de la pointe, située à l’embouchure du Rhône que nous avons mené cette opération.
Pratiquement jour pour jour avec celle déjà établie l’année dernière et c’est avec satisfaction que nous avons pu constater que notre implication portait ses fruits.

des déchets plastique

En effet, c’est une vingtaine de sac de 100 litres qui ont pu être récolté. Déchets plastiques principalement, mais un constat qui reste positif en comparaison avec ce que nous avions pu observer l’an passé.😁👌.
La sélection répétée de cette plage pour mener notre campagne est un point stratégique pour noter l’évolution des déchets transportés par le Rhône et établir un véritable suivi de notre engagement et c’est pour ces raisons que nos actions ciblent des lieux spécifiques.
Des sites pratiquement inaccessibles par d’autres moyens que par bateaux, ce qui rend le ramassage des déchets très compliqué pour tout autre organisme qui devrait développer un effort logistique conséquent pour mener à bien ce genre d’opération.
Nous sommes heureux de contribuer à cet effort et fiers de pouvoir compter parmi nos adhérents et bénévoles des personnes toujours motivées dans cette tâche et qui n’hésitent pas à participer et/ou à mettre leur bateau à disposition.

apres l'effort ...

Enfin , comme la coutume le veut, après l’effort, le réconfort 🤗😁.
Nous nous sommes donc retrouvés au Cabanon d’Élie, véritable coin de paradis, afin de pouvoir partager une dégustation de vins et de bières artisanales gentiment offert par notre Partenaire “Domaine et Village”.
Des portes-clés, des stylos, des autocollants, des agendas à l’effigie du Club ont été offert à chacun et un joli sac à dos leur sera transmis dans les prochaines semaines. 😉
Un grand MERCI et BRAVO à vous tous 🙏

Technique Ikejime

Ikejime

L’ikejime (活け締め) ou ikijime (活き締め) est une technique d’abattage du poisson consistant à neutraliser le système nerveux de l’animal vivant avant de le saigner. Cette pratique ancestrale, d’origine japonaise, a pour effet de réduire le stress et la douleur du poisson. Ses muscles sont moins contractés, sa chair se conserve mieux et ses qualités gustatives sont supérieures, par rapport à la manière habituelle, par asphyxie.

Techniques

La méthode consiste à obtenir une décérébration à l’aide d’un tegaki introduit dans le sommet du crâne, puis à introduire une fine tige métallique, ou un fil de pêche nylon de gros diamètre(ex : 0.120 mm) dans la colonne vertébrale, de manière à réaliser une
démédullation, avant de lui trancher les artères et de le laisser se vider de son sang “Je tue le poisson, je ne le laisse pas mourir”
L’Ikejime, c’est quoi ? Il s’agit de détruire en quelques secondes le système nerveux du poisson, moelle épinière comprise, tout en permettant au cœur de continuer à battre. Le poisson est toujours vivant. 

Ses organes internes continuent de fonctionner, surtout le cœur qui va vider l’intégralité du sang, Le sang c’est la principale cause de dégradation du poisson. Débarrassé de tout son sang, les chairs du poisson sont plus goûteuses.

Et l’animal peut se conserver bien plus longtemps. L’ikejime “ça change complètement le goût et la texture du poisson. On a quelque chose qui va devenir extrêmement doux en bouche. C’est assez inouï” Moins stressante, moins cruelle et moins douloureuse pour les poissons qu’une mort par noyade ou par asphyxie, la technique japonaise ikejime, littéralement « tuer vivant », fait de plus en plus d’émules chez les professionnels français de la mer ainsi qu’au sein des cuisines des plus grands chefs. Le principe ? Tuer le poisson sitôt sorti de l’eau. Ainsi, sa chair se conserverait mieux et gagnerait en goût, en fraîcheur et en qualité  La technique peut paraître à première vue cruelle, mais dans les faits il n’en est rien.

Il est bien pire pour le poisson de le laisser agoniser sur le pont comme cela se fait habituellement. Une agonie à l’origine d’un grand stress, est synonyme de chairs moins bonnes.

« Mieux vaut se prendre une balle dans le crâne plutôt que de mourir asphyxié !»

Il faut lui perforer le front avec un pic en Inox, jusqu’à toucher le bout de sa colonne vertébrale. L’animal se contracte, hérisse ses nageoires, vibre, et change parfois de couleur. Le bar devient en général plus clair et le grondin passe de l’orange au gris en
quelques secondes. Le poisson est désormais en état de mort cérébrale.

Puis, on le place dans un petit bac après lui avoir incisé l’ouïe : pendant quelques minutes, le poisson se vide ainsi de son sang, car, à ce stade, son cœur continue toujours de battre. Ensuite on glisse un long fil d’acier ou un fil de pêche assez rigide, soit de gros
diamètre (ex : 0.120 mm) à l’intérieur de sa colonne vertébrale, de la tête à la queue, pour détruire tout son système nerveux. Il souffrirait beaucoup plus, et plus longuement, si on le laissait s’asphyxier sur un pont.

 

Même s’il abrège les souffrances de l’animal, l’ikejime vise avant tout à obtenir une qualité de poisson optimale et à le conserver plus longtemps. Tout repose, sur l’ATP (adénosine triphosphate), la molécule qui véhicule l’énergie dans les muscles.  Un poisson en forme et au repos en contient une quantité importante. À l’inverse, celui qui vient de fournir un gros effort ou de subir un stress important en a consommé beaucoup.
Il est un peu comme une batterie déchargée. Or ce taux d’ATP a des incidences sur la conservation, sur le goût et sur la texture du poisson. 

Cette molécule s’élimine en effet progressivement après la mort du poisson et la dégradation des chairs ne débute que lorsqu’elle a complètement disparu. En abattant uniquement des poissons auxquels on a laissé le temps de reconstituer leur réserve d’ATP, on peut donc retarder significativement le processus qui mène à la putréfaction.

 
Le poisson ikejime pourra ainsi être affiné comme une viande pendant plusieurs jours, voire plusieurs semaines, et livrer tous ses arômes avant que son goût ne se dégrade ou que des odeurs suspectes n’apparaissent.

Même s’il abrège les souffrances de l’animal, l’ikejime vise avant tout à obtenir une qualité de poisson optimale et à le conserver plus longtemps. Tout repose, sur l’ATP (adénosine triphosphate), la molécule qui véhicule l’énergie dans les muscles.  Un poisson en forme et au repos en contient une quantité importante. À l’inverse, celui qui vient de fournir un gros effort ou de subir un stress important en a consommé beaucoup.
Il est un peu comme une batterie déchargée. Or ce taux d’ATP a des incidences sur la conservation, sur le goût et sur la texture du poisson. 

Cette molécule s’élimine en effet progressivement après la mort du poisson et la dégradation des chairs ne débute que lorsqu’elle a complètement disparu. En abattant uniquement des poissons auxquels on a laissé le temps de reconstituer leur réserve d’ATP, on peut donc retarder significativement le processus qui mène à la putréfaction.

 
Le poisson ikejime pourra ainsi être affiné comme une viande pendant plusieurs jours, voire plusieurs semaines, et livrer tous ses arômes avant que son goût ne se dégrade ou que des odeurs suspectes n’apparaissent.

La « mort vive » préserve les chairs

Cette mort retardée agit aussi sur la texture de la chair, car le poisson se rigidifie lentement, contrairement à un animal qui a souffert. « En détruisant rapidement son cerveau et sa moelle épinière, on bloque la transmission de l’influx nerveux et les cellules continuent de fonctionner un certain temps. De façon imagée, on pourrait dire que la chair du poisson ne “sait” pas encore qu’elle est morte. 

C’est ce que traduit d’ailleurs le terme ikejime, qui signifie “mort vive” en japonais. » Les fibres musculaires ne seront donc pas endommagées lorsqu’elles se relâcheront à nouveau, et la chair du poisson retrouvera sa consistance originelle, ne rendant pas d’eau à la cuisson.


La dégradation progressive de l’ATP, qui laisse place à une autre substance : un nucléotide appelé inosinate, connu des Japonais comme étant une des sources de l’umami. Ce terme sans équivalent en français, désigne une alliance harmonieuse entre différentes saveurs et pourrait être assimilé à un exhausteur de goût.

Au pays du Soleil Levant, il est parfois défini comme « le cinquième goût », en sus de l’amer, de l’acide, du sucré et du salé. Un poisson recelant beaucoup d’ATP serait donc, à terme, nettement plus riche que les autres en umami et donc plus savoureux…
Illustration :

La raideur de ce bar tenu par Nicolas Carro en dit long sur la fraîcheur de sa chair. Le jeune cuisinier est le chef exécutif d’Olivier Nasti, un chef réputé dans un restaurant gastronomique alsacien.  Il attendra près d’une dizaine de jours avant de proposer ce poisson aux clients.

« Un goût optimal après quatorze jours »

« Ce prix est justifié parce que ce poisson est d’une qualité réellement exceptionnelle et parce qu’on peut aussi le garder plus longtemps, ce qui limite les pertes », estime Nicolas Carro. « Il fait, en tout cas, l’unanimité chez tous les chefs que je connais. » Ce jeune
cuisinier est le chef exécutif d’Olivier Nasti, qui dirige le 64 °, un restaurant gastronomique Classé Grande table du monde, coté deux étoiles aux guides Michelin et Gault & Millau, l’établissement est intégré dans un hôtel cinq étoiles, le Chambard.

« L’ikejime bouscule complètement l’approche traditionnelle du poisson », poursuit Nicolas Carro. Stéphanie nous livre principalement du bar de 3 kilogrammes et on sait exactement d’où il vient et quand il a été abattu, ce qui est pour nous très important.

Lorsque je le reçois, je me contente de l’écailler et je le conserve sans le vider pendant au moins une dizaine de jours dans de la glace, protégé d’un film plastique. Après une série de tests, nous avons découvert que son goût devenait optimal après quatorze jours de
maturation : il est plus franc, plus iodé. Les arômes sont plus marqués tout en restant subtils. 

La chair est tendre, nacrée et translucide. Nous pouvons la cuisiner de différentes façons, à la vapeur ou à l’unilatérale [cuisson d’un filet du seul côté peau ] par exemple, mais nous n’hésitons pas à la proposer crue, en carpaccio. Les clients qui ne connaissent pas sont un peu surpris au départ, mais c’est un plaisir de leur faire découvrir un produit rare. Une fois qu’on y a goûté, il est difficile de revenir en arrière.
Avec l’ikejime, on trouve le goût du produit dans toute sa pureté. On peut difficilement faire mieux. »

Différence visible sur la chair d’un poisson Ikejime.